« Bianca come il latte, rossa come il sangue. » : nouvelle ère du cinéma italien ?

par Matthias
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« Ciak, si gira ! ». Le cinéma italien mérite le détour. Des thèmes actuels, des réalisateurs et des acteurs de qualité mettent en valeur cet art. « Bianca come il latte, rossa come il sangue », film traitant de l’amour, de la passion et de la maladie chez les ados, en est une belle promesse. Alors, prêt pour une immersion au pays de Dante ?

Le cinéma italien est un excellent support si vous voulez apprendre la langue italienne. Et je me suis laissé prendre au jeu. En novembre 2023, un nouveau départ s’est imposé à moi et je me suis lancé dans l’apprentissage de cette langue que j’affectionne depuis très longtemps. Ayant eu une grand-mère génétiquement italienne à 50%, mais une véritable mama dans sa façon d’être, un désir plus ou moins conscient de reconnecter avec mes racines m’a poussé dans cette aventure. 

Pour moi, le cinéma italien, c’était les grands classiques des années 60 jusqu’à « La vita è bella » avec Roberto Begnini des années 90. Mais depuis, je ne savais pas trop ce qui se passait dans l’art cinématographique transalpin. 

« Bianca come il latte, rossa come il sangue » sorti en 2013, est le premier film que j’ai vu. Et j’ai aimé l’histoire, la façon de nommer et d’exprimer les émotions, les sentiments et les couleurs. C’est un thème central dans ce film.

Léo, lycéen, est amoureux de la belle Béatrice Morel, une Française vivant à Turin dans le Piémont (ma propre région italienne d’origine !…). Mais il est paralysé à l’idée de lui avouer ses sentiments. Quand il y parviendra, le diagnostic tombera. Béatrice est atteinte d’une leucémie avec peu de chances de rémission. Léo décide de se battre à ses côtés…

La cause défendue dans ce film est belle, sa conclusion magnifique. C’est mon âme de pharmacien qui doit le sentir. Plus récentes, des séries comme « Tutto chiede salvezza » de Francesco Bruni, traite également de problèmes de santé mais de santé mentale cette fois. Une cause qui me tient particulièrement à coeur.

Grâce à ce film, je découvre aussi des acteurs de la nouvelle génération italienne comme Filippo Scicchitano qui a fait ses débuts dans le film « Scialla » en 2011 dont l’action se déroule à Rome, et des comédiens plus confirmés comme Luca Argentero, connu en France grâce à la série « Doc » notamment.

Mon parcours initiatique du 7ième art italien n’en est qu’à ses débuts. Et je ne suis pas au bout de mes surprises je pense. L’avenir nous le dira. En attendant je vous encourage à regarder ce film si le coeur vous en dit.

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